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Document exceptionnel écrit à la main au stylo à bille bleu
Cette magnifique carte manuscrite, recto et verso, rédigée le 8 mars 1962, est un témoignage rare et vibrant de la sensibilité et de la reconnaissance de Claudia Cardinale, alors au sommet de son ascension vers la gloire internationale.
Écrite au stylo à bille bleu, sur papier à en-tête personnel « Claudia Cardinale », elle exprime toute la gratitude, la tendresse et la sincérité d’une actrice qui s’ouvre avec simplicité à l’un de ses interlocuteurs privilégiés, le journaliste et critique de cinéma François Chalais, dont elle était proche.
8 mars 62,
Je suis allée au gala de Cartouche et pendant un jour et demi tout le monde m'a parlé de la TV. Les gens m'ont même accostée dans la rue pour me féliciter. Je suis vraiment très contente. J'espère pouvoir le voir bientôt. Je tenais à vous remercier.Grâce à vous, j'ai eu moins peur.C'est moi qui ment chaque fois que la petite lampe rouge s'allume. A très bientôt j'espère, bien amicalement, Claudia.
Le 8 mars 1962, Claudia Cardinale n’est pas encore la légende que le monde entier célèbrera, mais elle en a déjà tout le rayonnement.
Elle vient tout juste d’achever le tournage de « Cartouche », grand succès populaire réalisé par Philippe de Broca, aux côtés de Jean-Paul Belmondo, et dont la première a marqué les esprits.
Ce « gala de Cartouche » auquel elle fait allusion dans sa lettre témoigne de ce moment décisif où le public découvre une actrice radieuse, à la fois mystérieuse et chaleureuse, capable de briller aussi bien dans la comédie d’aventure que dans les drames d’auteur.
L’année 1962 est également celle de sa consécration européenne : elle tourne dans « Le Guépard » de Luchino Visconti, Palme d’Or au Festival de Cannes 1963, qui scellera définitivement son statut d’icône du cinéma mondial.
Cette lettre, écrite à la charnière de ces grands rôles, capture un instant précieux : celui d’une jeune femme encore intimidée par les feux de la rampe (« C’est moi qui mens chaque fois que la petite lampe rouge s’allume »), mais déjà consciente de l’amour du public (« Tout le monde m’a parlé de la TV… Les gens m’ont accostée dans la rue pour me féliciter »).
Dans ce texte touchant, Claudia Cardinale remercie avec émotion :
« Je tenais à vous remercier. Grâce à vous, j’ai eu moins peur. C’est moi qui mens chaque fois que la petite lampe rouge s’allume. »
Ces quelques lignes révèlent une Claudia intime, sincère, encore fragile face à la célébrité, reconnaissante envers ceux qui l’accompagnent dans son parcours.
Elle évoque aussi son espoir de revoir bientôt son correspondant, avec un ton plein de chaleur et d’humanité :
« J’espère pouvoir le voir bientôt. À très bientôt j’espère, bien amicalement, Claudia. »
Époque : 8 mars 1962
Support : Carte manuscrite sur papier à en-tête « Claudia Cardinale »
Écriture : Stylo à bille bleu
Provenance : Archives François Chalais
État : Très bon, avec une belle fraîcheur du trait et un charme d’époque (petite trace d’oxydation ancienne sur le papier)
Ce document n’est pas seulement une pièce d’écriture, mais un instantané d’histoire du cinéma.
Il relie Claudia Cardinale à l’un des plus grands journalistes de son temps, François Chalais, et capture la naissance d’une légende à travers des mots simples, pleins de vérité.
Pour les amateurs de cinéma, les passionnés du 7e art italien et français, ou les collectionneurs de correspondances autographes, cette carte est une œuvre d’émotion et de mémoire.
Elle s’adresse à ceux qui cherchent, au-delà du papier, la voix d’une époque, la grâce d’une actrice et la sincérité d’un cœur en devenir.
Exceptional document handwritten in blue ballpoint pen
This magnificent handwritten card, dated March 8, 1962, is a rare and moving testimony to the gratitude and tenderness of Claudia Cardinale, then at the height of her rise to international fame.
Written in blue ballpoint pen on her personal letterhead (“Claudia Cardinale”), it expresses the warmth, humility, and sincerity of an actress opening her heart to one of her closest interlocutors, the renowned film critic and journalist François Chalais.
This letter comes directly from the personal archives of François Chalais, giving it a prestigious and authentic provenance.
On March 8, 1962, Claudia Cardinale was not yet the global legend she would soon become, but her star was already shining brightly.
She had just finished filming “Cartouche”, a popular swashbuckling adventure directed by Philippe de Broca, alongside Jean-Paul Belmondo, whose gala premiere left a strong impression.
The “Cartouche gala” she refers to in her letter captures this turning point — the moment the public discovered a radiant actress, equally at ease in adventure films and auteur cinema.
The year 1962 also marked her European consecration: she began shooting “The Leopard” (Il Gattopardo) by Luchino Visconti, Palme d’Or at the 1963 Cannes Film Festival, a role that would seal her destiny as a timeless icon of world cinema.
This handwritten letter, composed right between these two milestones, captures a precious moment in time: that of a young woman still shy before fame (“It’s me who lies every time the little red light goes on”), yet deeply moved by the affection of the public (“Everyone spoke to me about the TV… People even stopped me in the street to congratulate me”).
In this touching message, Claudia Cardinale thanks her correspondent with heartfelt sincerity:
“I wanted to thank you. Thanks to you, I was less afraid. It’s me who lies every time the little red light goes on.”
These few lines reveal a tender and humble Claudia, still fragile before the pressures of celebrity, yet grateful to those who supported her early career.
She expresses her warm wish to meet again soon:
“I hope to see it soon. See you very soon, I hope. With warm regards, Claudia.”
Date: March 8, 1962
Medium: Handwritten card on personal “Claudia Cardinale” letterhead
Ink: Blue ballpoint pen
Provenance: François Chalais Archives
Condition: Very good, with clear writing and beautiful period charm (light trace of old oxidation visible on paper)
This document is not merely a handwritten note, but a snapshot of cinematic history.
It connects Claudia Cardinale with one of the greatest film journalists of her time, François Chalais, and captures the birth of a legend through simple, heartfelt words.
For movie lovers, admirers of European and Italian cinema, and collectors of autograph correspondence, this piece embodies pure emotion and authenticity.
Beyond the paper, it carries the voice of an era, the grace of an actress, and the truth of a soul stepping into the light.
ITALIANO
Documento eccezionale scritto a mano con penna a sfera blu
Questa splendida lettera autografa, datata 8 marzo 1962, è una testimonianza rara e toccante della gratitudine, della tenerezza e della sincerità di Claudia Cardinale, all’epoca all’apice della sua ascesa verso la fama internazionale.
Scritta a penna a sfera blu su carta intestata personale (“Claudia Cardinale”), rivela tutta la sua umanità, la dolcezza e la sensibilità nei confronti di uno dei suoi interlocutori privilegiati, il celebre giornalista e critico cinematografico François Chalais.
La lettera proviene direttamente dagli archivi personali di François Chalais, garantendo una provenienza prestigiosa e autentica.
L’8 marzo 1962, Claudia Cardinale non è ancora la leggenda che il mondo intero conoscerà, ma il suo talento e il suo carisma sono ormai evidenti.
Ha appena terminato le riprese di “Cartouche”, grande successo popolare diretto da Philippe de Broca, al fianco di Jean-Paul Belmondo, la cui anteprima ha suscitato grande entusiasmo.
Il “gala di Cartouche” citato nella lettera testimonia questo momento decisivo, in cui il pubblico scopre un’attrice radiosa, capace di brillare tanto nei film d’avventura quanto nel cinema d’autore.
Il 1962 è anche l’anno della sua consacrazione europea: Claudia inizia a girare “Il Gattopardo” di Luchino Visconti, Palma d’Oro al Festival di Cannes del 1963, che consacrerà definitivamente il suo status di icona del cinema mondiale.
Questa lettera, scritta in un momento cruciale della sua carriera, cattura l’immagine di una giovane donna ancora intimidita dalla celebrità (“Sono io che mento ogni volta che la piccola luce rossa si accende”), ma già profondamente toccata dall’affetto del pubblico (“Tutti mi hanno parlato della TV… La gente mi ha fermata per strada per felicitarsi con me”).
In questo messaggio sincero e pieno di gratitudine, Claudia Cardinale scrive:
« Desideravo ringraziarvi. Grazie a voi, ho avuto meno paura. Sono io che mento ogni volta che la piccola luce rossa si accende. »
Queste righe rivelano una Claudia intima e autentica, ancora fragile di fronte alla notorietà, ma riconoscente verso chi l’ha sostenuta nei suoi primi passi.
Esprime anche il suo desiderio di rivedere presto il suo interlocutore:
« Spero di poterlo vedere presto. A presto, spero. Con affetto, Claudia. »
Data: 8 marzo 1962
Supporto: Lettera autografa su carta intestata personale “Claudia Cardinale”
Inchiostro: Penna a sfera blu
Provenienza: Archivi François Chalais
Condizioni: Ottime, con scrittura chiara e fascino d’epoca (piccola traccia d’ossidazione del tempo sulla carta)
Questo documento non è soltanto una lettera autografa, ma un vero frammento di storia del cinema.
Collega Claudia Cardinale a uno dei più grandi giornalisti cinematografici del suo tempo, François Chalais, e cattura la nascita di una leggenda attraverso parole semplici e commoventi.
Per gli amanti del cinema, gli estimatori del cinema europeo e italiano, e i collezionisti di autografi e corrispondenze d’epoca, questa lettera rappresenta una testimonianza di emozione e autenticità.
Oltre la carta, racchiude la voce di un’epoca, la grazia di un’attrice, e la verità di un’anima che sta per spiccare il volo.